Qui a le pouvoir, qui gouverne ?

Ce n’est pas propre à notre pays, mais la France compte en son sein plusieurs lobbies extrêmement puissants (nucléaire, agrochimie, pétrole, BTP…). Chacun, dans son domaine, dicte plus ou moins sa loi à l’État, qui se contente bien souvent de suivre docilement ce qu’on lui demande de faire, encourageant du même coup sa propre destruction. Est-ce que cela pose un problème de démocratie ? Assurément. Edward Bernays parlait bien d’un « gouvernement invisible qui exerce véritablement le pouvoir ». Ça n’a peut-être jamais été aussi vrai qu’avec le lobby du sans-fil. Car celui-ci irrigue désormais toutes les composantes de la société : l’administration, l’aménagement du territoire, l’éducation, les loisirs, les transports, les médias, l’électroménager, l’agroalimentaire…

Il est de plus en plus difficile d’identifier un secteur d’activité dans lequel on ne trouve pas un machin qui émet un signal à destination d’un truc qui le reçoit. Lorsque ce n’est pas encore le cas, c’est un projet. Car le monde de demain, celui qui se met en place et au sujet duquel on ne t’a jamais demandé ton avis, cher•e lecteur•rice, est un monde hyperconnecté, dans lequel les ondes satureront l’environnement. Toutes les industries s’y mettent. Le lobby super-puissant des ondes présente ainsi une particularité, c’est d’avoir agrégé autour de lui une multitude d’autres lobbies super-puissants…

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